« Septembre 2023, la saison de CAP va reprendre et il faut penser à changer les baskets !
Rendez vous chez Terre de Running pour acquérir les nouvelles copines de course.
Après plusieurs essais, la chaussure a trouvé son pied ou le pied a trouvé sa chaussure.
« Et quel est l’objectif de course pour cette nouvelle saison ? » me demande le vendeur
Pas le temps de répondre que mon épouse lance : « Un Marathon, tu as déjà fait deux Semi ! »
« Ok, tu me mets au défi, alors go !!! » (Pensais-je, même si l’envie me trottait dans la tête depuis un moment)
Après quelques échanges avec Fréderic, je reçois 2 plans d’entrainement : un type « Endurance » et un plus spécifique à des personnes plus aguerries.
Pour un premier Marathon celui d’Annecy ce sera le plan de type « Endurance » que je choisis.
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Les semaines d’entrainement passent, les sorties longues s’allongent, le beau temps et parfois présent et parfois le vent ou la pluie s’invite à la sortie : la pire sortie ?? celle du 25/02, une pluie qui ne cesse de tomber mais mouillé pour mouillé rien ne m’arrête de toute façon il faut la faire cette sortie !!
J – 1, le Marathon est là : direction Annecy pour retirer le dossard et profiter de la ville avec un repas léger le soir :
#des Pates !!!!
Jour J :
6h00 le réveil sonne, direction la salle du petit déjeuner, il faut prendre des forces. Le stress commence à monter lentement
8h30 : Top départ, je suis dans le SAS 4h30 (je pense partir avec un handicap), Il y a du monde : on joue des coudes, dépasse dans les virages par l’extérieur, zigzague au risque de se faire insulter => L’objectif étant de caler l’allure mais difficile avec tout ce monde.
Soudain un Balanais (David), je m’approche, prends sa vague en me calant dans son pas (Je me dis c’est bon, tu l’as ton lièvre). Je me mets à sa hauteur nous échangeons un peu et il me dit « si tu vises moins de 4 heures, pense à bien t’hydrater, moi je ne vise pas forcément un temps (Désolé David si j’ai mal interprété notre échange) mais la distance. »
Je l’abandonne lâchement, en tentant de trouver un autre lièvre : « c’est bon je le tiens »
Je continue le chemin avec ce dernier et au 25 kilomètres environ, je le perds. (il me faut en trouver un autre !!!)
Les kilomètres défilent sous la foulée et entre le 25e et le 30e ça devient difficile (n’ayant pas rencontré cette difficulté durant les entrainements je me dis que c’est la chaleur car je suis hydraté et les gels sont pris régulièrement). Le temps au kilomètre s’allonge, il faut que je marche mais sur une courte distance et relancer la machine pour retrouver sa foulée.
La Cadence revient un certain temps et ça redevient difficile, encore un arrêt marche et là, à 8 km de l’arrivée passe un meneur d’allure (4h15). C’est bon je lui empreinte le pas, échange quelques minutes avec ce dernier pour savoir si les 4h15 sont « officielles » ou « officieuses » : Elles sont officielles et comme je visais à minima 4 heures, je laisse repartir la foulée (erreur : Grosse erreur !!! ).
La distance diminue, ma force aussi !
A 2 kilomètres de l’arrivée, il passe devant moi et dit : « Allez, on reprend c’est bientôt l’arrivée, c’est le meilleur moment ….. !!!! ».
Je reprends, dois m’arrêter (les jambes n’avancent plus), je reprends lentement, il faut la franchir cette ligne d’arrivée.
Encore quelques mètres, un dernier Virage la ligne d’arrivée est là, devant à quelques mètres. J’arrive à accélérer, à accrocher un autre coureur, il me faut le terminer ce premier marathon.
Et voilà la ligne d’arrivée est franchie. Je l’ai fait !!!! »