Pour débuter cette soirée, c'est Angélique et Yves qui ouvraient la piste dans la première série, voici leurs impressions :

"Vendredi soir, le vent s’était invité à l’heure sur piste tout comme moi du reste. Mais moi, j'avais un objectif : conquérir l'heure, ou au moins survivre à ses 60 minutes tyranniques.

J'étais là, prête à me lancer dans cette aventure, avec mes baskets et mes rêves de grandeur... ou du moins de ne pas finir en position fœtale sur la piste.

Le vent soufflait comme s'il était en compétition pour le titre de "Perturbateur de Course de l'Année", mais j'ai dit à mes jambes : "Écoutez, mes petites, nous sommes dans cette galère ensemble. Si nous devons affronter un vent fou et des kilomètres de piste, alors nous allons le faire avec style !"

Alors, j'ai commencé à courir, ou du moins c'est ce que j'ai tenté de faire. À chaque foulée, j'avais l'impression que le vent me poussait en arrière, comme s'il voulait me ramener à la ligne de départ pour me dire : "Tu es sûr que tu veux faire ça ?"

Mais mes copains étaient là, sur le bord de la piste, hurlant des encouragements qui rivalisaient avec le vacarme du vent. Leurs cris m'ont donné des ailes (métaphoriques, bien sûr, car si j'avais vraiment des ailes, je serais probablement en train de voler loin de cette piste à ce moment-là).

Alors, j'ai continué à courir, mes jambes martelant le sol comme si elles avaient des affaires urgentes à régler à l'autre bout de la piste. Le vent hurlait, les secondes s'égrenaient comme du sable dans un sablier fou, mais je ne me suis pas laissé démonter.

Finalement, après ce qui semblait être une éternité (mais qui n'était en réalité que 12 kilomètres), j'ai franchi la ligne d'arrivée, triomphante et un peu essoufflée, mais surtout décoiffée.

Objectif atteint pour cette reprise, et je pouvais presque entendre les applaudissements de mes copains qui célébraient ma prouesse (ou peut-être juste le fait que je n'ai pas fini à quatre pattes sur la piste).

Et c'est ainsi que j'ai survécu à la course de l'heure sur piste, dans un tourbillon de vent et de rires, avec l'aide précieuse de mes amis et une détermination à toute épreuve. Qui a dit que courir n'était pas une aventure ?"

Angélique

"Après avoir souffert de la chaleur au marathon d’Annecy, cette course sur piste me permet de vérifier si j’ai bien récupéré. Nous nous sommes retrouvés avec un bon nombre de participant de l’ASC Balan soit neuf concurrents. Avec Angélique, nous étions tous les deux dans la première série.

Après le coup de pistolet du départ, je prends mon rythme de croisière et Angélique le sien, elle est partie devant moi. Au début ça se passe pas mal, et je reste à distance d’Angélique. Après une demi-heure de course tout va bien, la légère douleur que j’avais au mollet gauche au départ, des suites du marathon d’Annecy, s’estompe et je conserve une bonne vitesse. Je fini par doubler un concurrent des Aaal que j’avais en ligne de mire. Les 45minutes viennent de passer et cela commence à être plus difficile. A la 48^ème minute j’ai une douleur qui commence à venir au niveau de l’aine gauche, surement au niveau des adducteurs. Pour contrer cette douleur, j’essaie de modifier ma foulée, ce qui me fait perdre un peu de vitesse. Mais, au bout de quelques minutes, la douleur s’estompe un peu et je peux reprendre un peu de vitesse. 

C’est bientôt l’arrivée, plus que 2 minutes, encore quelques dizaines de secondes et j’approche de la ligne de chronométrage, un sprint final et c’est le coup de pistolet de l’arrivée. Résultats, après mesure de la dernière portion de tour de piste, j’ai parcouru 11,700 km. Un peu moins que ce que j’avais prévu (12km) mais je suis satisfait et je peux me reposer pendant que les copains vont faire leur course dans la 2^ème série".

Yves

C'est au tour de Dominique (Mr le président), Jean-Louis (CR ci-dessous), Christian, Didier, Stéphane, Martin et Florian de prendre le départ pour 60min :

"Une belle soirée d’athlétisme avec les copains et supporters, pour cette heure sur piste, une belle ambiance… 13km heure prévue, peut-être un peu présomptueux vue toutes les blessures engendrées cet hiver. Mais faut aller de l’avant. Départ avec mon compère Didier. On papote bien pendant les 3 premiers tours à une allure respectable. Le 1er me reprend déjà un tour tout en m’encourageant, sympa le gone !! Au bout de 20mn à tourner en ovale 🤪. J’me demande bien ce que je fais là. Je me décide dans mon crâne à garder mon allure en sachant pertinemment que je serai mieux dans la 2eme partie de cette course 🏃‍♂️. Les tours s’enchaînent, les copains qui nous encouragent, encore merci !! Ma binôme Angélique vient bien me rendre ma monnaie de la pièce au bout de 55mn pour me taquiner un peu !! J’adore 😂. L’heure se termine en 1h lol 😂. C’est une compétition de barge mais finalement j’ai bien kiffé le sujet.
vive l’ASC BALAN."

Jean-Louis

"J'ai prévu de durer dans la course à pied donc j'observe la programmation de l'inusable Yves. Faire 60 minutes à fond moins de deux semaines après un marathon, je n’y avais pas pensé. Ça doit être ça le secret de sa longévité ! Me voilà moi aussi inscrit à cette course en rond (ovale) pour préparer le marathon Bresse Dombes la semaine prochaine ? 

Je sens à l'échauffement que les sensations sont étonnamment bonnes, je décide de partir sur du 15,5km/h et pas accélérer à la fin. Plan respecté dans sa première partie avec beaucoup de plaisir (sur beaucoup de tours : 39 au total) : relâché vent dans le dos, dynamique vent de face avec passage devant nos super supporters. Bref, que du plaisir et j'ai bien récupéré de marathon d'Annecy. Enfin, c'est ce que je croyais car 3 jours après j'ai encore bien les jambes dures. Récupération express car il faut aller se faire plaisir au marathon la semaine prochaine. Après repos, je laisserai les autres balanais prendre des dossards et nous faire des superbes narrations de leurs courses."

Martin

"Pour ma troisième édition à l’heure de piste de Parilly, c’est toujours avec la même motivation que je prends part à ce type de course, qui dans un premier temps peut paraître lassante mais que je trouve tout de même atypique en son genre.

L’inscription faite, je ne fais pas de préparation particulière, je me fixe un objectif de 13 km/heure, ce qui n’est déjà pas mal pour un gamin de mon âge.

Nous sommes neufs de l’ASC BALAN à prendre le départ, dont deux dans la première vague, et pour la énième année, nous remportons le lot du club le plus représenté.

20 heures 20, le top départ est donné, et c’est parti pour des tours de piste pendant une heure, le temps est plutôt clément, malgré un vent de face sur le dernier virage. Les tours s’enchainent et je maintiens mon allure sans soucis pendant les 40 premère minutes, je suis rejoint par Didier qui me motive, et décide de rester avec moi afin de ne pas perdre le rythme, les tours s’écoulent et le chrono se rapproche de l’heure. Didier toujours présent à mes côtés, me dis pour la énième fois au prochain tour j’accélère, ce qu’il finit par faire.

Un premier coup de pistolet, nous signale que nous entrons dans la dernière minute, puis le second retentit, c’est terminé, chacun reste à sa place pour que les officiels prennent précisément la mesure. Ma montre indique 13 km 150, je suis dans mon objectif, merci Didier pour m’avoir servi de lièvre, et merci à nos supporteurs de l’ASC Balan."

Dominique