1 an à penser à cette revanche. Tout se passe bien, pas de bobos aux genoux, ni au pied cette année pendant la prépa. 2 semaines de maladie à être essoufflé à une semaine de la course me font un peu douter. De toute façon on verra le jour J. Finalement changement de dernière minute pas de pluie prévue c'est déjà ça. 
On s'élance et pas des sensations de folie, j'ai froid alors qu'il fait chaud, mais bon je ne peux pas être en hypo alors que ça fait 5 km que je cours. Je mange, je bois et j'essaye de profiter des monuments et du public.15 ème km j'ai mal aux jambes, je me dis que c'est super tôt et qu'il reste tellement de km... Je prends quand même un bon coup au moral.je continue hyper concentrée sur l'alimentation et la boisson. Mon frère me demande si ça va, je ne vais pas lui dire que bof bof ça va le stresser. Ça me parait long mais les km s'enchainent malgré les mauvaises sensations je ne perds quasi pas de temps au km ça fait du bien au moral de se dire que ça avance malgré tout. Les quais avec les ponts et tunnels font du mal aux jambes vraiment 15 km difficiles. Je me rappelle que cela se joue dans la tête et je le veux tellement cette année. Je m'accroche à la musique, aux encouragements, aux signes positifs, aux monuments (conciergerie, tour Eiffel). 32 ème km je fais coucou à mes parents et je me dis aller il en reste que 10 et il te reste 1h10 pour rester sous 4h30. Ça devrait le faire si je n'explose pas. Le plus dur sera finalement passé. Je ralentis, ressenti à 8 min par km mais niveau chrono ça va au final ce n'est pas si pire. Je double plein de gens qui marchent donc ça boost. Plus qu'à profiter des 2 derniers km à verser sa petite larme, portée par une ambiance de col de tour de France. 4h28"12 au final et tellement fière de ne pas avoir lâché dans ce jour moyen quand ça devenait dur. Ce coup-ci c'est la bonne !!