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Trail de Monaco (8 février 2025, 30 km, 1800 D+), Trail des Maures (10 Mai 2025-32 km, 1800 D+)
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7 Juin 2025 - SALMON Lionel
Trail de Monaco (8 février 2025, 30 km, 1800 D+), Trail des Maures (10 Mai 2025-32 km, 1800 D+)Récits de Samuel

"Comme d’habitude, la participation à une course est pour moi d’abord une découverte d’un nouveau lieu voire d’une nouvelle région...

Comme d’habitude, je ne regarde pas le profil et le parcours de la course sur laquelle je me suis engagé car c’est d’abord un week-end très convivial entre copains...

Comme d’habitude, je ne suis pas vraiment assidu dans la préparation d’un trail... je fais des sorties opportunes de vélo, un maximum de ski (de tous les skis pourvu que cela glisse!), un peu de gym (mot utilisé par les plus de 40 ans, du renforcement musculaire pour les moins âgés), quelques-unes des meilleures séances au monde proposées par nos coachs préférés de l’ASC Balan et aucune montée ni descente en courant !..., je participe tout de même au petit format (12km et moins de 500 de D+, il ne faut pas abuser !) des trails de Pérouges et de Douvres aussi parce que c’est pour le sou des écoles ... avant celui des Maures (après la redécouverte de muscles sur le trail de Monaco 30 km, 1800 de D+). Comme d’habitude, je n’oublie rien au niveau logistique de ce qui participe au week-end convivial mais la moitié des trucs utiles pour faire le trail... Il faut tout de même souligner que je m’améliore (ou pas!) : Je n’ai pas oublié notre magnifique nouveau maillot de club au trail des Maures contrairement à celui de Monaco mais ma montre sur le trail des Maures (Merci à Jean-Pierre mon équipementier préféré pour m’avoir prêté sa montre et l’ancien maillot du club sur le trail de Monaco même si au vu de nos différences de gabarit, je portais un maillot comme ceux portés par les footballeurs des années 90 lorsque les équipementiers allemands ou anglosaxons ne savaient pas que certains sportifs pouvaient être d’une taille plus petite que le XL)

Comme d’habitude, planifier des sorties entre plus de 50 ans ne se passe jamais comme prévu parce que nous sommes restés jeunes dans nos têtes mais le « j’ai bobo là » rôde...

Bref ! Première étape, le trail de Monaco le 8 février, le temps est très pluvieux sur le Var mais plus rien une fois le panneau département des Alpes Maritimes franchi (Bienvenue chez les ch’tis à l’envers!). À Monaco, nous (Jean-Pierre, Didier et moi) voilà au départ dans cette ville-état (plus

connue comme paradis fiscal par les athlètes de haut-niveau ou pour son luxe et sa famille royale) sur la route du port (plus connue pour accueillir un grand prix de F1). Des organisateurs et des bénévoles sympas mais assez strictes sur l’équipement obligatoire parce qu’il peut faire froid au Mont Agel qui porte bien son nom... et deux d’entre nous n’ont pas de couverture de survie dans le camelback ... le premier (bibi) passe en disant qu’il en a sûrement une au fond de sac et le second (JP) qui dit toute la vérité et ne passe pas le filtrage ! Il doit retourner à la voiture en récupérer une ! Il gagne un bel échauffement gratuit et finalement peut entrer dans le sas de départ quelques dizaines de secondes avant le départ. Nous voilà partis pour une balade de la ville en passant par les jardins sur le front de mer, en faisant une incursion dans le fameux aquarium de Monaco (musée océanographique), en traversant la place du château princier...et déjà beaucoup d’escaliers en montée pour atteindre la sortie de la ville. Nous sommes le plus souvent en mode rando sur ce single où les nombreuses marches alternent avec des bouts de chemins pentus. Les trois compères commencent à se perdre de vue dans cette montée qui s’annonce longue... effectivement, il va falloir attendre la Turbie, village romain en France et centre d’entraînement de l’AS Monaco pour bénéficier d’un bref répit dans cette montée... Au premier ravitaillement, j’ai déjà faim et je mange au moins un morceau de chaque mets proposés puis repart en mode marche le temps de s’en remettre et aussi parce que cela grimpe ! On traverse maintenant le golf de Monaco où quelques joueurs nous encouragent en toute discrétion (l’étiquette golfique!)... Pour ma part, le ravito fait son effet et les jambes sont maintenant là... un passage en montée sur la route où je suis le seul dans mon groupe d’allure à courir. Du coup, je double en les encourageant souvent des trentenaires (voire plus jeunes)... À l’approche (au moins 3 ou 4 km) du sommet du Mont Agel, on a affaire à une alternance de montées et de descentes... Mes plus jeunes camarades de « jeu » me rattrapent et me doublent à chaque descente un peu technique et je reviens sur ceux à chaque montée... Les jeunes me chambrent un peu à chaque montée... «le petit jaune (réf. à ma taille, la couleur du maillot et peut être à une boisson locale!) revient encore!» et je ne suis pas en reste «Oh, les jeunes! Ce n’est pas de la rando, vous avez aussi le droit de courir dans les montées» et à chaque portion descendante «Attention monsieur, on passe!». Lors de la dernière montée, je leur dis que je prends un peu d’avance avant la grande descente vers Monaco et leur demande de faire attention à l’ancien et d’éviter de m’« écraser » s’ils parvenaient à me rattraper !...Je passe au sommet du Mont Agel avec une place honorable en sachant que les choses vont se compliquer pour moi dans la descente assez technique au moins dans sa première partie jusqu’à Monaco. À ce passage, il me semble apercevoir Jean-Pierre sur le vallon opposé (le maillot de Saint-Maxime n’est pas aussi reconnaissable que le notre!) et un peu plus loin, sans ambiguïté, Didier en jaune et violet!

Comme prévu, je descends comme une « mer** » et les jeunes me rattrapent rapidement... en prenant soin de ma personne... l’un d’entre eux reste avec moi un bout de chemin pour discuter (il paraît que je ne suis en reste de ce côté-là!) et nous voilà déjà de retour à la Turbie... où les signaleurs- bénévoles viennent d’être ravitaillés en burger... Je retiens mon compagnon de course d’en attaquer un (Nous aussi, on a faim!), l’encourage à se lâcher sur les 5 derniers km de descente et lui lance à la cantonade de me garder une bière à l’arrivée avant de le voir s’éloigner rapidement d’autant que je décide de passer en mode marche (j’ai un échauffement sous les pieds et avec l’âge avançant je n’aime plus souffrir!) en me disant que mes deux compères, bien meilleurs descendeurs que moi, pourraient me rejoindre pour une arrivée groupée... Un gars pieds nus en sandale (impressionnant compte tenu du terrain) essaye sans réussite de me refaire courir... quelques minutes plus tard, JP me rejoint enfin mais moi je n’ai plus vraiment envie de recourir. Je demande à JP de continuer... et je verrai bien lorsque Didier me rattrapera... JP m’attend, insiste et cela me motive pour trottiner... On entre dans Monaco. On descend de multiples marches (Trop ! Il y a en marre des escaliers). JP m’accompagne et reste avec moi jusqu’au bout... où Maya nous encourage sur les derniers mètres et où une bière m’attend à l’arrivée ! À peine le temps de partager cette boisson salvatrice avec mon compagnon de course que Didier franchit la ligne d’arrivée... quelques échanges en mode tu as mal où ? Ou plutôt tu n’as pas mal où ?, quelques photos de nous trois ensemble, un passage au ravito d’après course, installé le long de la fameuse piscine de Monaco et nous repartons avec les

premières pluies qui arrivent sur la principauté vers le Var où la pluie cesse enfin à notre arrivée pour une soirée mémorable entre amis pendant laquelle se décide un nouveau « défi ». Ce sera le trail des Maures le 10 mai...
Et voilà comment trois mois plus tard, on se retrouve très tôt dans la voiture pour aller à Collobrières dans le magnifique massif des Maures pour le départ d’un trail de 32 km, 1800 de D+ sous le soleil de début mai. Oui mais mes deux autres compagnons ont aggravé leurs blessures au trail de Monaco et sont malheureusement forfait... La saveur et l’envie sont toutefois là car ils sont là avec mon amie Maya et mon Isa pour me soutenir et m’encourager. Comme d’habitude, j’ai fait du sport pour me préparer mais pas véritablement celui du jour au-delà des formats courts de Pérouges et de Douvres. Comme d’habitude, je n’ai pas vraiment pensé au parcours avant la veille de la course... Résultat, je suis dans le sas du départ et constate que les autres traileurs du jour portent souvent des mitaines qui ressemblent à des dragonnes pour des bâtons (
pourtant interdits sur cette épreuve). Renseignements pris, c’est bien des gants que les habitués utilisent pour pouvoir poser les mains sur les roches, les arbres... dans les montées et descentes raides ! J’échange quelques mots avec mes voisins, voisines du moment ... seuls les « touristes », une nordiste et ma pomme sommes mains nues... Et c’est parti... un tour rapide et court du village et déjà la première montée sèche... Je comprends qu’il va falloir gérer et ne pas se griller d’entrée... je marche puis retrouve déjà mon fan club qui aurait aimé me voir courir dans cette difficulté... je le fais un peu à leur hauteur avant de reprendre rapidement mon mode rando... d’autant que je n’ai pas vraiment les jambes sur ces premiers kilomètres... Sur la première dizaine de kilomètres, le profil est vraiment montant et les pauses sont courtes... mes jambes commencent à renoncer à s’opposer à ma tête et se mettent en phase... le plaisir est maintenant là et mon rendement bien meilleur... Je me mets à courir non stop ou presque... je fais quelques arrêts photos, profite des ravitaillements... et m’émerveille devant la beauté des paysages traversés... forêt de châtaigniers, de chênes verts avec au fond la méditerranée... J’essaye de tenir au courant mon fan club de mon avancée et oublie une fois sur deux d’envoyer les photos prises pour cela... Au 15ième km, j’ai encore du mal à comprendre l’utilité des gants... il y a eu quelques passages un peu raides mais bon... De retour vers le village de départ pour terminer la première boucle du 8, il commence à faire plus chaud même si le rayonnement direct est limité par une couche fine mais salvatrice d’altocumulus... C’est surtout les descentes qui deviennent plus techniques et l’utilisation des mains qui commencent à devenir essentielles. Au 22ième km dans Collobrières, Isabelle m’attend devant le ravito ce qui me contente immédiatement! Au ravito, une bénévole essaye de mieux voir mon maillot en soulevant mon camelback tout en posant ses mains sur ma poitrine persuadée de découvrir la dernière collection du maillot de l’Ardéchoise... je lui fais remarquer que cela ne me dérange pas vraiment mais que l’inverse ne serait pas acceptable !... et en même temps l’informe qu’il y aura le 21 septembre à Balan lors de notre course « le Sentier des Lônes » beaucoup d’autres maillots similaires et mieux portés... Quelques bisous à Isabelle à la sortie du ravito et me voilà reparti et revigoré pour la seconde boucle... À la sortie du village au pied d’une montée sèche, le fan club balanais est là, m’encourage longuement et bruyamment (heureusement, la gendarmerie locale était mobilisée sur la course et n’était pas disponible pour prendre des plaintes du tapage diurne)... me voilà sacrément reboosté ! Au 26ième km, je commence à sentir le manque d’entraînement et surtout mon aversion pour la chaleur... Midi approche et la fine couche de nuages se fragmente puis disparaît assez rapidement (j’espérais le maintien de cette couche une heure supplémentaire mais malheureusement le modèle météo numérique français AROME avait raison...). Les descentes et les montées sont plus techniques et parfois même très raides à tel point que prendre les gants d’un autre traileur me traverse un instant l’esprit d’autant que la sueur réduit nettement l’efficacité de l’utilisation des mains nues... plusieurs traileurs et traileuses me dépassent après de courts échanges toujours très cordiaux... une jeune femme me double avant de s’arrêter nette puis en alternant son regard entre moi et la montagne devant elle... le temps de la rejoindre et je comprends la situation et son « dépit »... une montée raide directe dans le pentu, sans fin visible, en plein soleil. Je rejoins immédiatement son point de vue en essayant de rester positif (pas facile car à l’intérieur, cela râle...). On s’entraide la première partie de la montée puis mon nez me lâche et se met à saigner (c’est assez

régulier!) ... Je sais que c’est probablement la dernière grosse montée (même si j’ai une vue très parcellaire du parcours)... Je préfère m’arrêter pour stopper ce saignement et me nettoyer un brin d’autant que je risque de tomber bientôt sur Isabelle venue à ma rencontre... après deux, trois minutes, je repars et termine cette « p***** » de montée avec un petit groupe de « tous cuit »... Isabelle est déjà là et cela fait un bien fou... j’essaye de faire un peu près bonne figure (à priori, je n’ai pas été très convaincant...). Un pick up rempli de bouteille d’eau est un peu plus loin pour nous. Le bénévole est à fond mais la demande est trop forte On se sert directement dans le coffre du véhicule. Après une mini douche à la cristaline et une nette diminution de ma température corporelle, je repars derrière Isabelle qui imprime un rythme trop élevé dans un premier temps... le profil est maintenant largement descendant... Les jambes reviennent et la présence d’Isabelle me remotive... je suis un peu près capable de la suivre... et voilà Didier, comme second soutien. On échange comme deux pipelettes (les mètres défilent plus vite) tout en continuant à progresser dans la descente avec Isabelle, concentrée qui fait toujours la trace devant... Il reste quelques centaines de mètres et un concurrent un peu plus vieux que moi (pratiqué un peu avant dans la course et peu convivial) nous dépasse... je suis un peu piqué au vif (on peut être très bête avec la fatigue) et décide d’essayer de ne pas finir derrière... il a déjà pris une cinquantaine de mètres d’avance... mais je donne ce qu’il me reste et reviens d’abord progressivement puis très rapidement sur lui une fois le sprint final lancé pour finir une ou deux secondes devant. À l’arrivée, Maya et JP sont toujours là pour m’accueillir et me féliciter. Je suis content d’en avoir terminé car même si j’ai pris beaucoup de plaisir sur une large partie centrale du parcours, j’ai souffert au début et surtout sur les sept, huit derniers kilomètres de part mon manque de préparation, de la technicité du sentier et surtout de la chaleur... Après quelques tranches de pastèques partagées avec mon indéfectible fan club (il faut leur demander ma place et mon chrono -la montre à JP sait !- si cela vous intéresse car moi je ne sais pas bien...Merci à eux pour tout), une douche à l’eau froide (jet d’arrosage), un food truck à l’ombre, nous quittons le massif des Maures pour d’autres aventures à Do You Do You St Tropez...et bientôt j’espère ensemble avec mes copains à nouveaux sur pied sur d’autres sorties."
















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